Les fous de la manivelle, les passionnés de la chanson de rue, les inventeurs de machines musicales, les amoureux de l’orgue, les fanas de musique mécanique, les saltimbanques, les poètes, les poétesses, les rêveurs et les rêveuses, tous s’étaient donnés rendez-vous dans la station du Chablais pour ce 15ème Festival international de la musique mécanique.
Un festival placé cette année sous le signe de l’amour.
Je t’aime un peu, beaucoup, à la folie...
Amour fou, amour passion, amour coquin, amour galant ou amour tendre, toutes les formes de l’amour furent célébrées au long de ces trois jours.
Souvent avec humour et toujours en musique.
Vendredi les artistes accourus de toute l’Europe (en tout plus de 450) se sont retrouvés dans la rue principale de la station pour la grande parade d’ouverture.
Comme souvent cette année, le ciel était menaçant.
Les chevaux ont été préparés au calme.
Que ce soit près des parcs...
ou un peu à l’écart des cortèges.
Mais ensuite ils se sont retrouvés immergés dans un flot de musiques qui s’échappait de tous les instruments capables de se déplacer.
Et de ceux positionnés le long du parcours.
La pluie qui s’était montrée discrète s’est mise à tomber à la fin de la parade.
Le samedi, c’est sous un soleil revenu que nous avons distribué les boissons aux artistes.
Le cheval a alors pu faire preuve de son efficacité dans ce contexte un peu particulier.
Nos partagions la chaussée avec les spectateurs, les petits trains touristiques et les automobiles sur les tronçons ouverts à la circulation.
Les arrêts étaient fréquents pour répondre aux demandes des musiciens.
Les chevaux n’émettent pas de rejets toxiques, s’arrêtent, repartent, se garent facilement et font même des créneaux. Des qualités bien pratiques dans des rues envahies par le public.
Ils favorisent le contact que ce soit avec les petits ou les grands.
Le soir nous avons participé à la distribution des repas dans les rues.
De nouveau le dimanche distributions de boissons et grande parade de clôture du festival étaient au programme de la journée.
Nous avons également collecté des bouchons plastiques au profit de l’association "
Les bouchons d’amour".
Au final,un festival joyeux, surprenant, loufoque, poétique et surtout plein de musique.
Tout au long de ces trois jours il nous aura été donné de voir ou d’écouter des machines ou des instruments étonnants.
Nos y avons entendu, outre les orgues de barbarie, du jazz, des chanteurs des rues, des instruments bizarres (oui, j’ai dit bizarres...), des orgues tout petits et d’autres géants.
La créativité de certains est vraiment étonnante, la bonne humeur de tous communicative.
Il est de tradition à la fin du festival, qu’un jury décerne des prix aux artistes qui ont su se distinguer. Des manivelles (bien sûr !) sont attribuées. De bronze, d’argent ou d’or, elles récompensent les lauréats dans diverses catégories,spectacles, créativité, animations...
A notre grande surprise ( et joie !), l’association s’est vue attribuer le "Prix spécial coup de coeur du jury".
Un spectacle pyrotechnique a été proposé pour la clôture du festival : "Les feux de l’amour" comme il se doit.
Quelque artistes que nous avons rencontré de près ou de loin.
Il en manque, mais il y en avait 450 !
Merci à Jérôme et Isabelle pour leurs photos.
Et chapeau bas aux organisateurs.
1 Messages
Magnifiques photos ! J’espère bien venir aux Gets pour le prochain festival et j’espère les attelages seront de la partie !